Dimensions
H. 37 cm x L. 13 cm x P. 7 cm
Pays-Bas méridionaux, Malines circa 1500/1520
Noyer
Circa 1500-1520
Manque la main droite
Une Sainte Marguerite pratiquement identique est illustrée page 54 du livre Sculptures brabançonnes du musée du Louvre – Éditions de la Réunion des musées nationaux
Sainte Marguerite Malines circa 1500/1520
Sainte Marguerite dite « Poupée de Malines » en noyer sculpté vers 1500.
Notre sainte est représentée debout, tenant un livre dans sa main gauche. Le dragon, attribut de son iconographie, est à ses pieds qui relève vers elle sa gueule menaçante.
Elle est coiffée d'un turban, ou ''bourrelet enrubanné'' d'où s'échappent sa longue chevelure retombant sur le devant des épaules.
L'harmonieux drapé de la robe à encolure carrée, s'anime de plis minces qui se brisent et traînent jusqu'au sol.
A Malines, toute proche de Bruxelles, le style bruxellois des années 1490-1500 s'impose dans la première phase de la production des statuettes qui seront la spécialité des ateliers de cette ville.
De format modeste, ces sculptures étaient destinées à la dévotion privée et pouvaient être présentées dans la caisse de petits retables domestiques.
Sculptées à Malines, ces petites figures – Vierge à l'Enfant, Saints, Saintes...- présentent de délicats visages poupins, aux fronts bombés, aux yeux en amande, la bouche esquissant un léger sourire.
Pour simuler les ondulations des chevelures, les sculpteurs malinois taillent avec régularité des petits creux en forme de croissant, un procédé typique de la facture de ces statuettes.
Il ne fait aucun doute que notre Sainte Marguerite réponde à toutes ces caractéristiques et nous offre ici tout le charme exquis de l'art malinois.
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